miércoles, 27 de marzo de 2013

VÍA CRUCIS


HOMENAJE A CHEJOV


PLAIAUNDI


¡ MAIS ÇA SUFFIT !



Cinquante choses que je voudrais faire avant de mourir

Je voudrais monter en bateau mouche.
Me décider à jeter un certain nombre de choses que je garde sans savoir pourquoi je les garde.
Ranger ma bibliothèque une bonne fois pour toutes.
Faire l’acquisition de divers appareils électroménagers. Une machine à laver le linge par exemple. J’ai essayé, c’est très commode.
M’arrêter de fumer avant qu’un médecin : vous savez…
M’habiller de façon différente, me faire confectionner un costume trois pièces avec un gilet.
Aller vivre à l’hôtel.
Vivre à la campagne.
Aller vivre assez longtemps dans une grande ville étrangère, à Londres, par exemple.
Mais ça, je le ferai sans doute.
Je fais aussi des rêves de temps et d’espace comme par exemple : passer par l’intersection de l’équateur et la ligne de changement de date. Y passer à midi.
Aller au-delà ou au moins jusqu’au cercle polaire.
Vivre une expérience hors du temps.
Sans heure, sans point de repère temporel.
Faire un voyage en sous-marin.
Faire un long voyage sur un navire.
Faire un voyage en ballon, en dirigeable.
Aller aux îles Kerguelen. A cause du nom, de la distance, de l’éloignement, et parce que c’est un piton rocheux. Ou à Tristan da Cunha.
Aller au Maroc, à Tombouctou, à dos de chameau en 52 jours.
Il y a des choses que je voudrais avoir le temps de bien découvrir : aller dans les Ardennes. Aller à Bayreuth.
Aller à Prague, à Vienne ou au Prado.
Boire du rhum trouvé au fond de la mer, du rhum de 1650.
Avoir le temps de lire Henry James.
Voyager sur des canaux. En chaland, en péniche.
Il y aussi les choses que j’aimerais apprendre :
Trouver la solution du cube hongrois.
Apprendre à jouer de la clarinette, faire du jazz.
Apprendre une langue étrangère, l’italien serait pour moi le plus simple.
Apprendre le métier d’imprimeur.
Faire de la peinture. C’est d’ailleurs ce que je voulais faire au départ.
Il y a bien sûr les choses liées à mon travail d’écrivain, des projets :
Ecrire pour les tout petits enfants entre six mois et quatre ans, ceux qui ne savent pas lire.
Ecrire un roman de science-fiction.
Ecrire un scénario de film d’aventures avec 5000 kirghizes cavalant dans la steppe.
Faire un film grandiose.
Ecrire un vrai roman-feuilleton. Fournir ma copie tous les jours. Comme Simenon qui s’installait dans le hall de son journal et qui écrivait là.
Travailler avec un dessinateur de BD.
Ecrire des chansons. Pour Anna Prucnal.
Planter un arbre pour le regarder pousser.
Et puis il y a les choses impossibles que j’aurais aimé faire, comme me saouler avec Malcolm Lowry.
Ou faire la connaissance de Vladimir Nabokov.
Ca fait trente-sept choses seulement, mais ça suffit !
GEORGES PEREC

¡PERDED, PERCEBES!


PETIT LAROUSSE ILLUSTRÉ


MONSIEUR G


VÓMITOS Y TEMBLORES


martes, 26 de marzo de 2013

domingo, 24 de marzo de 2013

EL MIEDO, TAN EXTRAÑO



El miedo, tan extraño,
decrépito, infantil, peor que lo temido.

  • CARLOS BARRAL

PETIT LAROUSSE ILLUSTRÉ


MONSIEUR G


ENTRE LAURELES PIANDO